J’ai toujours aimé lire des livres qui me font rire. Ça m’arrive souvent de m’acheter des livres en ayant cet unique objectif en tête. Non, je n’ai pas toujours envie de réfléchir à l’avenir de l’univers ou de me poser mille et une questions existentielles. Parfois, j’ai juste besoin d’un bon divertissement.

Sauf que, depuis quelques années, j’ai de plus en plus de difficulté à trouver de bons livres drôles et amusants qui mettent en scène un personnage féminin attachant et maladroit. On dirait que lorsque la demande pour ce type de livres a augmenté, la qualité, elle, n’était pas nécessairement au rendez-vous. Je trouvais que les histoires étaient toutes pareilles.

Parenthèse : Je pourrais utiliser le terme chick lit pour décrire ce type de romans, mais c’est un terme que je n’aime plus vraiment. J’ai l’impression qu’il est souvent utilisé de façon réductrice et qu’il contribue simplement à classer des livres dans une catégorie bien précise, ce que je n’aime pas. On peut apprécier des livres de tous genres. Je ne vois pas pourquoi on les affublerait d’un terme qui est souvent teinté d’un certain jugement.

Puis, un jour, j’ai découvert les romans d’Amélie Dubois. J'ai rapidement compris pourquoi ses romans se retrouvent toujours au sommet des palmarès. Dans les cinq ouvrages que j’ai lus jusqu’à présent, l’histoire est captivante et bien ficelée. On prend vraiment plaisir à suivre les aventures des personnages et à les voir se mettre dans le pétrin. Et que dire des nombreux mots inventés et expressions maisons qui parsèment le texte (on espère vraiment qu’ils se retrouveront un jour dans Le Petit Dubois illustré)! C’est vraiment savoureux.

C’est donc avec grand bonheur que j’ai (presque) couru à la librairie me procurer son nouveau roman La fois où… j’ai suivi les flèches jaunes. Et je n’ai pas été déçue, c’est encore mieux que ce que j’imaginais.

D’abord, je n’étais pas sûre de tout comprendre de l’histoire, puisque je n’ai pas lu la série Chick Lit (c’est le nom de la série) d’Amélie Dubois et que son nouveau roman mettait en scène le personnage principal de cette série, Mali Allison. En même temps, je me disais que comme cette information n’était mentionnée nulle part sur le livre, ça ne devait pas être bien grave de ne pas avoir lu la série.

Et effectivement, ça ne m’a pas dérangée. Toutefois, je suis certaine que je comprendrais mieux les anecdotes que se racontent l’héroïne et ses amies. Je me promets d’en faire la lecture bientôt.

Bon, pour en revenir au roman, j’ai vraiment apprécié ma lecture. À la fin, j’ai même eu les larmes aux yeux. On passe par toute une gamme d’émotions. C’est qu’après avoir combattu un cancer, Mali Allison quitte l’enseignement pour se lancer à temps plein dans l’écriture de romans. Même si c’est difficile d’en vivre au Québec et que beaucoup de sacrifices sont nécessaires. Même si ça ne rapporte souvent pas beaucoup d’argent. Un défi, mais un beau défi. En manque d’inspiration pour l’écriture de son prochain roman, elle décide de partir faire le chemin de Compostelle sur un coup de tête.

Plus précisément, elle décide d’aller marcher le Camino Francés, soit un total de 700 km. Idéal pour faire le vide et trouver des réponses à des questions qu’elle ne se pose pas nécessairement. Sur son chemin, elle vivra des épreuves physiques, mentales et spirituelles, mais rencontrera aussi bon nombre de gens qui marqueront, chacun à leur façon, son passage sur cette longue route. Elle apprendra aussi à lâcher prise, à ne pas tenter de tout contrôler et c’est très inspirant.

Les rencontres que fait Mali sont marquantes, certaines plus que d’autres. Et même si elle ne sait pas trop ce qu’elle cherche, il n’y a pas de doute qu’elle est au bon endroit pour trouver des réponses et comprendre certaines choses.

J’ai beaucoup aimé découvrir la façon dont se déroule une randonnée sur le chemin de Compostelle. J’avais seulement une vague idée de ce dont il s’agissait (exactement comme Mali) et j’ai vraiment appris des choses. Ça a définitivement piqué ma curiosité.

Le roman rappelle aussi le parcours de l’auteure et je trouve super qu'il nous permette de comprendre qu’il n’y a rien de facile dans le fait de devenir une auteure à succès. C’est beaucoup de travail (même si certains ont l’impression que ça se fait en claquant des doigts ou que les gens qui réussissent sont juste chanceux) et l’inspiration n’est pas toujours au rendez-vous. Et quand on publie au moins un livre par an, comme Amélie Dubois, je n’imagine même pas à quel point ça doit être du travail.

Pour ma part, j’ai adoré le fait que la quête du personnage principal n’était pas de trouver l’homme idéal, mais plutôt de se trouver elle-même au fil d’une route. Ça fait du bien, ça fait rire, ça fait pleurer et ça donne presque envie d’aller user ses souliers sur le chemin de Compostelle.  

Pour acheter le livre, c'est par ici!

Photo : Jo-Annie Maheux

 

À l’âge de sept ans, j’ai dit aux membres de ma famille que je voulais être critique littéraire. Ils ne le savent pas, mais c’était seulement parce que j’avais lu dans un livre pour enfants que les critiques littéraires ça travaillait de la maison en pyjama. Pour moi, c’était l’emploi idéal.

Avec les années, ma passion pour les livres et les mots ne s’est jamais effritée (sauf peut-être lors de quelques lectures obligatoires à l’université) et j’ai terminé l’an dernier une maîtrise en littérature. Je travaille maintenant dans le domaine des communications, mais la littérature restera toujours ma plus grande passion (à égalité avec les séries télé, disons).

C’est donc avec beaucoup de plaisir que je partagerai avec vous chaque mois mes coups de cœur littéraires du moment!

À l’âge de sept ans, j’ai dit aux membres de ma famille que je voulais être critique littéraire. Ils ne le savent pas, mais c’était seulement parce que j’avais lu dans un livre pour enfants que les critiques littéraires ça travaillait de la maison en pyjama. Pour moi, c’était l’emploi idéal.

Avec les années, ma passion pour les livres et les mots ne s’est jamais effritée (sauf peut-être lors de quelques lectures obligatoires à l’université) et j’ai terminé l’an dernier une maîtrise en littérature. Je travaille maintenant dans le domaine des communications, mais la littérature restera toujours ma plus grande passion (à égalité avec les séries télé, disons).

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