Déjà 12 ans que je suis en couple avec mon amoureux… il s’en est passé des choses depuis!  Non, ce n’est pas toujours facile. Nous avons (comme tout le monde) nos mauvaises «passes».  Chaque couple vit des tensions et je n’en connais aucun qui soit parfait et sans ombres.  Les relations font faillite à cause de plusieurs facteurs.  Qu’on s’le dise, vivre en couple, c’est courir après les crises parce que oui, on est humain et donc imparfait.  J’ai lu l’autre jour: «On ne devient pas amoureux en dénichant la personne parfaite, mais en apprenant à connaître parfaitement quelqu’un d’imparfait».  Mais comment faire pour vivre à deux avec toutes nos imperfections?

À part l’amour, la communication, le dévouement, la tolérance, la complicité et le respect, il y a aussi l’humilité qui passe trop souvent sous le radar!  C’est pourtant, selon moi, un des éléments clés qui pourrait sauver les couples de bien des ruptures.  Être humble dans une relation n’est pas synonyme de mauviette sans personnalité.  Tout est dans la modération!

 

Appréciez ses talents

Je crois que l’idéal, c’est d’équilibrer l’humilité et l’estime de soi.  Mais c’est pas si facile que ça parce que la ligne est mince entre se vanter de ses exploits et dénigrer ses réalisations.  Rester humble ne veut pas dire qu’on ne peut pas se sentir bien dans notre peau. L'estime de soi n'est pas de l'orgueil. Même si les deux découlent de la reconnaissance de nos talents, l'orgueil, slash l'arrogance, vient d'un manque de confiance en soi.  Il faut donc reconnaître nos capacités et surtout, être reconnaissant de les avoir.  On a le droit d’être fier, mais s’en péter les bretelles est une autre affaire!

 

Ce n’est pas parce qu’on ne voulait pas blesser que ça ne blesse pas

Il faut aussi que l’égo prenne le bord!  Certains en ont un gros, et d’autres un petit.  Peu importe sa grosseur, dès qu’il est dans la même pièce qu’un couple qui se chicane, le conflit devient soudainement difficile à gérer!  On veut tellement prouver qu’on a raison, surtout pas laisser l’autre prendre le dessus.  Je sais, admettre ses torts et ses erreurs, ben ça prend du courage.  Il faut piler sur son orgueil et ça nous met dans une position de vulnérabilité, de faiblesse.  Un signe d’humilité, c’est d’accepter la responsabilité de ses propres actions et d’admettre ses erreurs sans oublier de s’excuser.  Oui, oui, vous vous souvenez? Le fameux mot que nos parents nous ont appris après s’il-vous-plaît et merci?  On dirait qu’en grandissant, c’est de plus en plus difficile à prononcer, mais oh! tellement important.  Ça nous pousse à aller de l’avant et à nous développer au lieu de rester passifs et entêtés.

 

Pas de recette miracle

L’humilité ne vient pas naturellement, il faut la cultiver.  Il faut commencer par semer quelques graines dans notre «love story» et l’entretenir pour que la confiance et le soutien grandissent en harmonie. 

 

Je ne suis pas parfaite, il n'est pas parfait, mais c'est parfait pour nous!

 

Révision: Josée Goupil

Mélissa Veilleux, elle mange quoi en hiver!?!

Tout d’abord je suis née en 1982, dans un petit village de la province du Québec, nommée Stornoway. J’ai étudié en Technique Équine à La Pocatière et maintenant je suis Déléguée Commerciale au Hilton Québec. Comment en suis-je arrivée là? 

Pensionnaire aux Ursulines de Stanstead, j’ai rapidement développé la débrouillardise et mon sens de l’autonomie. Quand je n’étais pas à cheval, c’est la lecture et la danse qui occupait la plupart de mon temps. Impliquée dans plusieurs comités, c’est le théâtre qui m’a fait le plus grandir. À l’âge de 17 ans, j’ai quitté le nid familial pour me rendre à La Pocatière, la seule école dévouée au monde équestre, ma passion! Suite à ces études, j’ai l’opportunité de me rendre en Caroline du Nord, où je reste près de 2 ans. C’est aussi là que je rencontre l’homme de ma vie, le père de ma petite fille Eva.

De retour au Québec, c’est le désir du contact humain qui me fait changer de profession. C’est à ce moment de là que ma carrière dans le monde hôtelier commence. Sans aucunes formations dans ce milieu, j’ai débuté en tant que réceptionniste à l’hôtel Marriott Centre-ville pour une période de 4 ans pour ensuite devenir Coordonnatrice aux ventes. J’ai donc passé 8 ans à cet endroit pour ensuite faire le bond au Hilton Québec. Tranquillement mais sûrement, j’ai acquis de l’expérience pendant ces 10 dernières années et je sais maintenant que je suis dans mon élément, celui de développer des affaires et des relations avec les gens.

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