Thérèse Thémélis a toujours su qu'elle serait une femme d'affaires. Dans quel domaine exactement? Elle n'était pas certaine. Mais elle a toujours su que ce serait en gestion. « Ce que je fais en ce moment, c'est un rêve d'adolescente que j'avais, d'être dans le monde des affaires. » C'est le goût d'aller à l'université qui l'a finalement amené à travailler dans le merveilleux monde des ressources humaines.

Après avoir changé d'idée a plusieurs reprises, Thérèse se retrouve à l'Université du Québec en Outaouais en administration des affaires. « J'ai rencontré les secrétaires des modules pour leur dire que je n'aimais pas la comptabilité et le marketing. Elles m'ont donc proposé d'aller en relations industrielles où j'ai été transféré. Et j'ai fait mon bac dans ce domaine. »

Pendant ses études, elle travaille au gouvernement fédéral et elle réussi à y avoir un stage en ressources humaines. « J'ai vite compris que le travail au gouvernement fédéral ce n'était pas pour moi. Que j'avais besoin de quelque chose qui m'amènerait plus sur le terrain, d'être dans l'action directe. » Thérèse vise donc le milieu des entreprises privées. Mais dans la région de l’Outaouais, c'est plutôt difficile puisque tout tourne autour du gouvernement fédéral. « J'ai donc quitté la région et je suis partie en Asie. Je voulais faire une coupure entre le monde public et  le privé et je voulais aussi repousser mes limites avec une expérience outremer.»

De retour au Québec, elle choisit d'être dans la grande région métropolitaine pour des raisons internationales. « Montréal est une plateforme internationale. Tu vas n'importe où en voyage et les gens te le diront que Montréal, c'est international. J'ai donc commencé à entrer dans les entreprises privées. »

Cette survivante du cancer a fait tout un parcours avant d’atterrir au Québec comme femme d'affaires. «À 20 ans, après avoir fini mon Cégep, Mes parents vivaient en Arabie Saoudite car mon père avait un contrat avec une compagnie de désalinisation d’eau.. Ils m'ont invitée à les rejoindre. Étant une femme, pas mariée, j'étais encore sous la propriété de mon père: j'avais donc le droit d'aller en Arabie Saoudite. J'ai travaillé là-bas comme surveillante sauveteuse, assistante instructrice de plongée sous-marine, j'ai aussi donné des formations de premiers soins. J’ai vraiment aimé ça et de fil en aiguille, je me suis retrouvée dans le monde de l'administration.

C’est à son retour de l’Arabie Saoudite que Thérèse a travaillé pour des agences de placement et s'est retrouvée en administration. «On peut dire que l'Arabie Saoudite était comme le coup d'envoi de carrière en administration. »

Cette maman d’un garçon et d’une petite chinoise adoptée a enseigné l'anglais en Corée du Sud , mais elle est aussi allée à Hong Kong avec son sac à dos travailler pour une compagnie de cargo international où elle faisait la liaison entre les bureaux de l’Afrique de l’Ouest et de Hong Kong.

Aujourd'hui, on peut faire appelà ses services comme consultante en ressources humaines. « Je commence par rencontrer le propriétaire, pour voir les besoins. Ensuite je vais faire un diagnostic organisationnel et je rencontre tous les paliers de l'organisation pour comprendre les difficultés et les problèmes qu'ils vivent. J’essaie de déterminer la source du problème et proposer des solutions pour y remédier. »

Un des objectifs de cette mère en affaires est de changer les mentalités. « Je veux faire comprendre qu'une organisation, c'est comme une grande équipe. Tout le monde doit travailler ensemble et non l'un contre l'autre. »

Est-ce qu'un jour Thérèse ira travailler pour des compagnies outremer? « Ça dépend. Je trouve que déjà ici au Québec, au Canada, ont a déjà beaucoup à faire. Mais je ne suis pas fermée à l'idée et je vais suivre le flot. Et si le flot m'amène à l'international, je suis certaine que je vais aimer ça. Mais ce n'est pas dans mes projets. »

L'idéal est de faire appel aux services d'une consultante en ressources humaines pour prévenir des problèmes. « C’est certain que d'être prévenant est plus avantageux. Si déjà on est à 10 employés et que l'on sent qu'il y aura de l'expansion dans l'entreprise, l'idéal est de rencontrer un professionnel pour s'assurer que les communications sont claires, qu’un manuel d'employés adéquat est disponible et de s'assurer que la vision de l'entreprise est bien établie. »

Malheureusement, c'est souvent lorsqu'il y a crise que l'on fait appel à un professionnel en ressources humaines. « Cette erreur peut parfois coûter très cher à l'entreprise, et des embauches qui n'ont pas été très bien filtrées peuvent aussi causer des problématiques. La mentalité d'une petite PME qui s'en va vers une expansion doit être changée et cela ne se fait pas automatiquement. L'entreprise familiale qui s'en va en expansion, la façon dont les employés se parlaient entre eux doit être revue lors d'un agrandissement. »

Un bon consultant en ressources humaines va s'intéresser à tous les paliers hiérarchiques d'emplois, pas seulement à la présidence. « Si la personne se concentre seulement sur le président et qu'elle ne fait pas l'effort de parler aux autres paliers, déjà là il y aura problème. Et si le professionnel a déjà eu sa propre entreprise, s'il a déjà eu à gérer dans sa propre compagnie des problèmes en ressources humaines, ça fait de lui quelqu'un d'expérimenté. »

Une femme brillante, persévérante et combative, Thérèse est un exemple parfait de résilience avec tout le vécu qu'elle a dans sa poche arrière et qu'elle utilise de façon positive. Sa façon de transformer un obstacle en apprentissage est assez spectaculaire et démontre que dans la vie, tout est une question de perspective.

Révision: Josée Goupil

Christine Marcotte, alias Cri Cri la souris, est tombée dans l'organisation comme Obélix est tombé dans la marmite de potion magique! Depuis mon tout jeune âge, j'organise des événements, collectes de fonds, des camps de vacances, des partys et maintenant, j'en vis professionnellement!

Ma formation en communication et écriture journalistique me sert tous les jours, et ma nouvelle passion est d'aider les femmes d'affaires à s'épanouir! Étant femme d'affaires moi-même et voulant grandir comme être humain, j'ai ainsi formé le Réseau des Mères en Affaires, qui me donne la chance de rencontrer des femmes exceptionnelles, source d'inspiration pour moi et mes textes à venir!

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