J’aime travailler seule, pour la simple et bonne raison que je manque carrément de patience lorsqu’il est question d’attendre après quelqu’un pour qu’une chose soit faite. Souvent, je juge qu’elle n’est pas faite comme moi je l’aurais faite. Donc, j’ai de la difficulté à déléguer. C’est dans mon tempérament. En fait, c’est mon ego.

Oui, mon ego! Voyez-vous, j’ai parfois (souvent) la prétention de penser que je suis toute puissante, que la terre ne peut pas rouler sans mon grain de sel, que la maison va s’écrouler si je ne suis pas là pour quelques jours et que certaines tâches ne seront pas rendues à terme sans que je ne m’en mêle. Ou que je mette de la pression sur le dos de quelqu’un.

À ce sujet, en lisant ces lignes, la sentez-vous la pression? Le voyez-vous le contrôle que j’essaie d’exercer sur mon environnement extérieur? Oui, je m’assume pleinement en bonne contrôlante que je peux être. Et je suis chiante aussi. Voilà, c’est dit. 

MAIS. 

La bonne nouvelle, c’est que je suis consciente de l’être. JE-SUIS-CONSCIENTE-D’ÊTRE-CHIANTE. Surtout consciente que je ne suis pas sur mon « X », mais pas pantoute, quand je suis dans mon ego, dans mon contrôle, dans ma chianttitude. J’ai juste pas rapport avec ma prétention démesurée. 

Non mais, sérieux, je me prends pour qui? Dieu? Pffft! C’est n’importe quoi!

En plus en ayant cette attitude-là, je m’épuise. Pis après je chiale : « Je suis fatiguée! Pu capable! Je fais tout toute seule! J’suis à bout! », bla bla bla. Pauvre de moi. Je suis une victime de l’incompétence des autres. A-R-K-E. J’écris ces lignes pis je me tape moi-même sur les nerfs.

L’autre bonne nouvelle, c’est que depuis que j’ai compris que je n’avais pas rapport, mais pas pantoute, que c’était mon ego, que tout le monde a un ego et que nos egos mènent à la guerre, j’ai commencé à pratiquer la paix. 

La première chose que j’ai faite, c’est apprendre à fermer ma gueule. Non mais, qui suis-je pour prétendre savoir ce qui est bon ou pas pour les autres? Ce n’est tellement pas de mes affaires! J’ai compris que lorsque je faisais ça, je contribuais à déresponsabiliser les gens. Et c’est assez contraire à mes réelles volontés. Je souhaite sincèrement que chaque personne se sente libre de créer la vie qu’ils souhaitent. Et leur chemin de vie ne me regarde tout simplement pas. À chacun ses apprentissages.

La deuxième chose, c’est que j’ai commencé à me pratiquer à cesser de juger les autres. J’ai compris que mes jugements étaient un reflet de moi. Ma collègue Marie-Ève Lécine a d’ailleurs écrit un superbe billet qui traite du sujet : Ces ennemis que l’on apprend à aimer, également sur le blogue Femmes Alpha.

La troisième chose, et la plus importante selon moi, c’est que j’ai pratiqué mon habileté à cesser de me juger MOI. J’ai appris à être douce avec moi, à accepter de me tromper, à oser ma vérité et à oser mettre en action mes intuitions et mes visions. En toute humilité. En m’occupant simplement de focaliser sur ce qui me rendais joyeuse MOI. Sur ce qui me procurais de l’énergie, m’animais et me donnais l’envie de me lever le matin pour commencer ma journée en beauté.

C’EST LÀ QUE LA MAGIE A OPÉRÉE.

J’ai commencé à rencontrer plein de gens, plein de belles personnes qui avaient envie de travailler avec moi, et moi autant envie de travailler avec elles. J’ai appris ce que signifiait réellement co-créer en groupe. J’ai vécu, et je vis encore souvent, des moments magiques, où le potentiel de chaque personne est à son apogée. Zéro compétition. Niet. Du gros plaisir rempli de liberté d’être qui nous sommes vraiment, sans jugement.

J’ai su créer un espace de non-jugement. D’abord dans mon coeur, puis ça s’est fait tout seul dans mon environnement. C’est ça la beauté de l’histoire. 

Puis maintenant, je suis même capable d’être sincèrement et profondément heureuse du succès des autres. Je suis remplie de compassion, parce que je sais le « guts » que ça prend pour créer à partir de son coeur. Et je suis remplie de gratitude, car plus on est de gens à contribuer à partager notre grandeur et notre beauté, plus mes enfants vivront dans un monde meilleur.

« Sois le changement que tu veux voir dans le monde », a dit Gandhi. C’est ce que j’essaie de faire, à chaque fois que j’y pense. Pour moi, pour me sentir bien moi, alignée à ma grandeur et ma beauté, en toute humilité. C’est exactement ce qui permet aux autres de se sentir grands, beaux et libres d’être qui ils sont à mes côtés. Et ça, ça rempli mon coeur de joie.

Fait que, mon ego et moi, on est rendu des grands amis. Je le vois venir avec ses grandes pattes sales quand il essaie de m’endormir avec ses prétentions pas rapport. Je me choque, je respire, je m’accueille comme étant parfaitement imparfaite, je me ramène au moment présent en faisant taire mon mental fatiguant puis je continue de me pratiquer à être sur mon « X ». 

C’est tout ce que j’avais à dire sur le sujet.

Life Designer, j’aide mes clients à trouver leur vérité et à passer à l’action afin de dessiner, puis construire et vivre leur vie de rêve. J’aime aider les gens à oser se sentir libres, vivants et motivés.

Adepte de la vérité, j’aime la profondeur et l’authenticité tout en aimant m’amuser, dédramatiser, vulgariser et simplifier.

Fermement engagée à explorer et nourrir mon idéal de vie, je crée, je lis, j’écris, je ris, je chante du karaoké, je cuisine et et j’adore voyager. J’aime quand ma vie goûte bon, sent bon et respire la beauté.

Et comme je veux tout - because I want it all - il y a aussi mes indispensables-amours qui enrichissent et pimentent ma réalité. Ma mission du moment consiste à gérer mon temps entre mes aspirations, une mini (adorable) en terrible two et une grande (magnifique) en crise d’ado, tout en essayant de boire des jus verts pour déjeuner, d’intégrer le yoga à ma routine santé et de m’évader de temps en temps pour un instant passionné avec mon fiancé.

 

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