Quand la créativité rencontre l’idéation stratégique et le profond désir d’aider, d’inspirer et d’encourager celles et ceux qui nous entourent… ça ne peut faire autrement que de donner le goût de se coller à une telle personnalité, de dépasser nos propres limites et de mordre dans la vie!

Mériane Labrie est l’une des deux fondatrices et propriétaires de l’agence d’idéation stratégique 21 grammes, dénomination qui s’accompagne invariablement du slogan « donnez de l’âme à votre projet ». Ce projet d’affaires s’inscrit dans la continuité pour celle qui a l’entrepreneurship dans le sang depuis toujours, le désir de faire sa marque et une créativité constamment en ébullition qui s’appuie sur 15 années d’expérience dans le monde des communications, notamment au sein d’agences publicitaires.

C’est aussi à Mériane Labrie qu’on doit la création de Madame Labriski, cette blogueuse qui gagne rapidement en popularité (plus de 8 000 fans dans sa communauté Facebook) qui crée et partage des « galettes dont tout le monde parle », ces collations 100% santé et énergisantes qui sortent tout droit de la cuisine de cette athlète qui cumule les marathons!

J’ai eu le bonheur de retrouver Mériane autour d’un café (noir avec lait de soya, si vous voulez lui faire plaisir)… plusieurs années après s’être connues; c’était au début des années 2000 alors que toutes deux prenions part à la toute première cohorte d’un D.E.S.S. (diplôme d’études supérieures spécialisées) offert par les HEC Montréal en communication-marketing.

Les années nous ont filé entre les doigts… mais la créative infatigable, l’ambitieuse attentionnée et la passionnée énergisante qu’est Mériane Labrie n’a pas changé d’un iota!

Mériane, pourquoi as-tu quitté le monde des agences publicitaires, un milieu si créatif par définition?

Mon parcours au sein de différentes agences a été extrêmement enrichissant sur le plan professionnel et j’y ai puisé le maximum : j’étais au cœur des pitchs, je travaillais fort, je prenais plusieurs types de mandats… bref, j’ai tout fait et j’ai beaucoup appris. Puis, une certaine routine s’est installée et j’ai eu besoin de nourrir ma créativité autrement; c’est à cette époque que Madame Labriski a commencé à prendre forme dans ma vie. Après quelques temps, j’ai senti que mon passage dans l’univers des agences avait atteint son apogée et de mon propre gré, j’ai quitté le milieu pour me lancer à mon compte en idéation stratégique.

Ton niveau d’énergie m’impressionne! Comment alimentes-tu la flamme?

La course, c’est définitivement mon équilibre! C’est vrai que j’ai un horaire chargé et que mes heures de sommeil ne sont pas exemplaires, mais je place invariablement mes entraînements en priorité et j’organise ma vie familiale et professionnelle autour de cela. C’est mon équilibre, la course. En fait, chaque occasion de courir en est une pour me recentrer et faire le plein : je n’ai pas de musique dans les oreilles, car je veux écouter mon corps qui me parle, mon esprit qui vagabonde. Je reviens chaque fois énergisée.

Tu cours beaucoup? Souvent?

Ces temps-ci, moins que je le souhaite car les projets se multiplient sur le plan professionnel, mais à l’idéal je fais cinq sorties par semaine dont deux en intensité (sur une distance d’environ 15 km) et une en endurance (sur 20 km et plus). Ma fille m’accompagne sur mes parcours aussi souvent que je le peux, et mon chum court aussi un peu et j’en suis très fière! Ah oui, j’intègre aussi une séance de yoga ou de musculation ciblée par semaine à mon horaire! Mon objectif est d’améliorer mes temps de course, ma vitesse.

Tu as participé à quelques marathons… et tu fais partie des plus performantes dans ta catégorie!

Dans tout ce que j’entreprends, je suis déterminée à réussir; c’est ma nature profonde et la seule façon selon  moi de vivre sa vie. Je suis exigeante envers moi-même, en même temps je crois profondément qu’il n’y pas de secret dans le succès : on récolte ce que l’on sème.  Alors oui, j’ai fait quelques marathons et obtenu de très bons résultats. Par exemple, au marathon de Chicago en (2012), j’ai été la première Québécoise à franchir la ligne d’arrivée, soit en 3h08. Et aux dernières nouvelles, je suis « à 40 minutes » de l’élite mondiale; je veux d’ailleurs maintenir voire améliorer ma vitesse.

Est-ce que la philosophie qui t’anime comme coureuse s’applique dans ta vie de tous les jours?

Tellement! L’école du marathon, celle qui exige discipline et efforts constants, je l’applique dans ma vie! Elle m’a prouvé que si on ne se met pas de limites, on attire la réussite. Donc, comme pour la course, j’ai de grandes ambitions sur le plan professionnel et je rassemble le maximum de conditions pour réussir. Je vous donne cet exemple banal mais qui « parle » beaucoup : maintenant que je suis travailleur autonome et que mon bureau est à la maison, je pourrais m’habiller « en mou » pour travailler; cependant, ce n’est pas ma façon de faire : chaque jour, que j’aie le projet de sortir pour rencontrer un client ou pas, je porte mes vêtements de femmes d’affaires et ça inclut les chaussures!

Qu’est-ce qui t’a ramenée à Québec, après avoir fait un bout de carrière à Montréal?

Après avoir terminé mon baccalauréat en communication à l’Université de Montréal, j’ai travaillé dans la métropole quelques années et c’était hyper stimulant car j’étais dans le milieu des agences publicitaires; je croyais vraiment que j’allais y faire ma vie. Puis il y a 10 ans, une opportunité de carrière m’a ramenée à Québec, la région où j’ai grandi – je suis originaire de Saint-Agapit (Lotbinière). Au début, je retournais souvent à Montréal les weekends, puis le temps a passé : je me suis mise à la course car j’en ressentais le besoin, j’ai connu de plus en plus de gens et j’ai rencontré mon amoureux avec qui nous avons eu Antoinette (qui a eu 4 ans en janvier dernier)…

Est-ce que tu as grandi dans l’univers des communications ou du sport?

D’une certaine façon, oui. J’ai fait beaucoup de patinage artistique et je voulais devenir une athlète olympique, mais nos finances familiales ne nous le permettaient pas; j’ai d’ailleurs eu mon premier boulot à 11 ans comme camelot, car je voulais rapidement gagner mon indépendance financière… et c’est clairement à cette époque que j’ai compris la valeur de l’adage qui dit que « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »!

Aussi, je tiens sûrement de ma mère ce goût d’aider les gens autour de moi à « grandir » : elle a fait carrière comme enseignante et surtout, a toujours été « en mission » pour l’éducation pour des enfants. Puis le talent manuel et créatif de mon père, menuisier, a sûrement quelque chose à voir avec la créatrice que je suis!

Parle-nous de Madame Labriski – Ces galettes dont tout le monde parle!

Le projet Madame Labriski est née il y a cinq ans, dans ma cuisine, alors que j’avais le désir de créer des galettes qui seraient santé et donc, qui plairaient autant aux coureurs en quête d’énergie qu’aux parents qui veulent offrir des collations à leurs enfants sans se sentir coupables, à cause des ingrédients réunis dans les produits du commerce.

Ce sont des recettes me diras-tu, mais pour moi, la cuisine est un vaste espace de création : comment remplacer le sucre raffiné? Comment éviter le gluten? Quelle farine fonctionne bien avec tel ou tel ingrédient? Voilà ce qui m’a animé dès le départ : la dimension créative du projet de confection des galettes.

D’ailleurs, je peux vous dire que j’en ai mélangé des ingrédients avant d’arriver à créer ces galettes dont on parle de plus en plus! Travailler jusqu’aux petites heures n’était rien d’exceptionnel… et ce ne l’est toujours pas, pour tout vous dire.  J’ai essayé des centaines de recettes pour trouver ce que je cherchais, et ça continue pour mes nouvelles créations… auxquelles ma fille Antoinette participe maintenant, avec ses essais et erreurs et sa touche de spontanéité!

Qu’est-ce qui distinguent les galettes de Madame Labriski?

Leur particularité est qu’elles sont sans sucre et sans gras ajoutés : elles sont toutes sucrées à la purée de dattes et en guise de liant, j’utilise du yogourt nature sans gras ou de la compote de fruits non sucrée.

Puis les galettes portent toutes des noms originaux et inspirants. En voici quelques-uns : La Mognon d’ourson (qui remplace la patte d’ours commerciale), La Bomba Rosa (framboise, choco noir et noix de coco), la Vous avez dit brownies? (avec du cacao), la Good morning banane! (banane, pacane et son), la Florida en smoking (avec orange, pavot et chocolat noir) et plusieurs autres!

Et Madame Labriski rassemble toute une communauté maintenant, pas vrai?

Depuis le lancement du blogue madamelabriski.com il y a deux ans, ça n’arrête plus! La communauté Facebook de Madame Labriski réunit d’ailleurs plus de 8 000 personnes et chaque jour, je reçois des messages qui contiennent des témoignages qui me touche profondément : « Mme Labriski, vous faites maintenant partie de la famille! » ou encore « Ça me fait du bien à l’âme vos recettes! Ça m’a sorti de la dépression! ».

Tu en parles et j’ai des frissons…

Je suis tellement fière et reconnaissante envers la vie pour ces messages remplis de bonheur! Je dis souvent que notre corps est une machine et que si on veut qu’elle performe, il faut lui donner du bon gaz… alors si ma créativité et ma conviction comme quoi la santé doit être une priorité peuvent contribuer au bonheur de quelques personnes et qui sait, changer des vies, alors c’est un grand wow et je veux que l’aventure continue et grandisse!

Est-ce que les galettes de Madame Labriski sont vendues en boutique?

Depuis quelques mois, des galettes de Madame Labriski sont en vente à la boutique Camilia Sinensis dans le quartier St-Roch à Québec, et ça va très bien; ce n’était pas une vision que j’avais au moment de lancer le concept, mais l’occasion s’est présentée et l’expérience a été très bonne! Ça donne à rêver grand, je te dis…

Aussi, quelques-unes des galettes de Madame Labriski seront distribuées au « bar à énergie » de la toute nouvelle boutique Fous de la course qui voit le jour ce printemps à Ste-Julie près de Montréal… dont la stratégie de marque et le lancement sont d’ailleurs le fruit du travail de mon associée et moi, avec notre agence 21 grammes!

Tu as de grandes ambitions : Madame Labriski est d’ailleurs en campagne de financement sur La Ruche! Parles-nous en…

Le projet d’être à La Ruche est né du fait que les fans de madamelabriski.com demandent de pouvoir télécharger les recettes, d’avoir accès à la fiche nutritionnelle, pouvoir commander le produit en ligne et que le site soit plus convivial pour la cuisine. Bref, la plateforme web doit évoluer et le financement auquel le projet aura accès grâce à La Ruche sera le coup de pouce dont j’ai besoin pour répondre à la demande des fans.

Le financement pourrait-il participer aux efforts visant à produire à plus grande échelle?

Tout à fait. D’ailleurs, dans la catégorie « sortir de sa zone de confort », je suis gâtée… car la commercialisation d’un produit alimentaire et sa production à plus grande échelle, ce ne sont pas mes zones d’expérience. J’ai beaucoup à apprendre et je compte m’entourer de gens qui ont le goût de bâtir et construire; mais voilà, j’y crois vraiment car ce projet de distribution à plus grande échelle est le fruit de ce que la créativité peut arriver à créer!

Autrement dit, Madame Labriski et 21 grammes ont des atomes crochus…

Tellement! En fait, ce n’est pas compliqué : la créativité c’est partout! Madame Labriski a fait vivre l’expérience 21 grammes, et vice versa. La vie ne m’a pas amené à faire un choix entre mon travail d’idéatrice et Madame Labriski qui, visiblement, est en train de passé d’un statut de blogue à celui d’entreprise!

Mériane, qui est-ce qui t’inspire?

J’admire les gens qui sont partis de rien et qui ont créé quelque de grand, qui changent un peu le monde à leur façon. J’admire les athlètes et leur persévérance. Je dis souvent que mon école du marathon m’a appris à devenir une meilleure professionnelle et entrepreneure.

En affaires, j’admire Caroline Néron : de chanteuse et actrice, elle est devenue femme d’affaires qui connaît un très grand succès : à cela, je dis bravo! Puis les athlètes m’inspirent; un jour, j’espère avoir les moyens financiers pour soutenir les athlètes de la relève, car ils ont tellement besoin de support.

Tu as un rythme de vie effréné; est-ce que tu as trouvé ton équilibre?

D’abord, je m’assume pleinement dans ce rythme, puis j’ai fait des choix : l’entraînement est une priorité dans mon horaire car c’est ma source d’équilibre et d’énergie, en semaine je prends toujours une pause de quelques heures en fin de journée pour être disponible pour ma famille, je nourris ma vie sociale de mes sorties avec le club de course et lorsque je vois mes copines, on en profite à fond!

Je dois aussi souligner que mon amoureux est hyper compréhensif et me supporte dans mes ambitions; c’est un cadeau et nos différences sont une source d’équilibre en soi, pour moi.

Bref, oui, j’ai trouvé mon équilibre à moi!

As-tu peur de quelque chose?

J’ai peur de ne pas réussir. Je sens que j’ai un devoir d’évoluer comme individu. Je me sens responsable de mon épanouissement. Alors j’ai fait un choix, conscient, de bâtir et de ne pas chialer. J’ai fait ce choix lorsque j’ai perdu un emploi… et que sans que je comprenne pourquoi, à l’époque, on me fermait les portes. À cause de mon parcours et de mes réalisations à ce moment, ce n’était pas logique, ce qui m’arrivait; j’avais le sentiment que ma carrière était finie! Mais à cet instant, j’ai croisé sur ma route une personne que j’estime beaucoup dans milieu des communications et qui m’a dit « pars toi en affaire, ça va marcher! »

Quelle est ta façon de voir la vie?

Je crois sincèrement qu’on a tous un talent, un don. Ensuite, on a le devoir de le découvrir et de le faire évoluer. C’est un choix; un choix accessible. Bien sûr, ce n’est pas de la magie : il faudra une vision et beaucoup de travail, du courage aussi et de l’énergie. Mais lorsqu’on fait un tel choix, ça marche; je crois tellement à ça!

Puis je sens que je suis « en mission »! Avec un peu de recul et quelques années d’expériences diverses, il y a plusieurs signes que je peux maintenant interpréter et qui indiquent clairement que j’étais destinée à l’univers de la course, à celui de la créativité, aussi à celui de l’entrepreneuriat. Je fais donc le choix de mettre mes talents et mes passions en commun pour propager des messages de santé, de vie active, de créativité et de dépassement de soi. Pour changer le monde, une petite galette à la fois…

J’ai l’impression que tu assumes totalement ton p’tit côté spirituel…

Oui, car je crois sincèrement qu’on est sur terre pour évoluer. Je crois aussi au pouvoir des mots; chaque matin, je prends donc un moment pour écrire dans mon calepin quelques phrases simples et brèves qui auront l’effet d’attirer le succès vers moi : « je suis force, je suis énergie, je suis santé,… » Et comme tout le monde, parfois je traverse de bouts difficiles; alors je demande à la vie de m’aider. Puis si la réponse est positive et que mes ambitions prennent forme, « j’ouvre la valve » comme j’aime à le dire, parce que c’est en donnant qu’on peut recevoir.

 

Créatrice de nature, Mériane Labrie a la fougue, le talent et la rigueur des athlètes olympiques : nul doute qu’elle montera sur plusieurs podiums dans sa vie de femme, d’entrepreneure et de maman!

Animée par le désir sincère de mettre en lumière les personnes, leurs idées et leurs réalisations, j’ai fait le choix de donner vie à une grande passion qui est devenue au fil des années une expertise recherchée : je suis pleinement en affaires comme animatrice, particulièrement en contexte corporatif. Depuis la création d’Eklosion en 2012, plus de 300 mandats m’ont été confiés en contexte événementiel et télévisuel. Bref, pour vos activités officielles, galas reconnaissance, remise de prix, congrès et colloques, assemblées générales annuelles, conférences de presse ou projets de communication qui font appel à la vidéo comme médium, je serai votre complice de confiance et il me fera plaisir de mettre au service de votre communication mon expérience comme animatrice, et celle acquise en tant que conseillère en communication depuis plus de 15 ans.

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