Monter une montagne, c’est bien le fun. Mais descendre à l’intérieur de soi, ça, c’est le véritable défi. Bouger, courir, s’activer, c’est simple. S’arrêter et ne rien faire. Plus difficile. Stimuler son cerveau constamment. Être une personne occupée. C’est pas compliqué. Avoir l’esprit calme et profiter du moment présent. Sans penser à demain. Tout un challenge.

C’est rendu à la mode de dire : «  Je suis dans le jus. Je n’ai pas une minute à moi. Je travaille 70 h par semaine. » Mais entre vous et moi, je ne comprends pas l’idée d’être fier de ça.

Tu n’as pas de temps pour ta famille, pour tes amis et surtout pour toi. Et tu trouves ça normal ?

Après quoi cours-tu ? S’essouffler soi-même, c’est une excellente façon de ne pas s’écouter.

Loin de moi l’idée de faire l’apologie de la semaine de 20 heures ou même de 4 h . Je veux seulement comprendre. Et faire réfléchir. L’idée c’est de trouver un équilibre non ?

Si tu travailles tout le temps, tu as plus de liberté financière et moins de temps pour en profiter. Par contre, si tu as beaucoup de temps libre, car tu fais le choix conscient de moins travailler, tu as forcément moins d’argent pour voyager, t’acheter une voiture neuve et un chalet.

Mais comme disait Tyler Durden dans Fight Club : « Les choses que tu possèdes finissent par te posséder ! » C’est un peu contradictoire venant d’un gars qui travaille en publicité et qui vend des choses. Mais je suis capable d’être critique envers mon métier.  

Écrire de la pub et des sites web, ça paye l’épicerie, le loyer, le char et les vacances. Et j’aime ça. Mais écrire des poèmes, des billets pour ce blogue, mon roman, des nouvelles ou des textes pour les Recettes du bonheur, ça fait du bien aux gens. En plus, c’est valorisant.

Mais pour faire ça, je dois descendre au fond de moi. M’écouter. Me comprendre. Accepter mes zones d’ombre. Apprendre à les aimer, car elles sont source de créativité.

Mon sommet à moi, il mesure 6 pieds un pouce. Il a les yeux bruns et les cheveux bruns (pour ce qu’il en reste). Je dois m’entrainer chaque jour à surmonter mes peurs et à avoir plus confiance en moi. Je dois me battre contre moi-même. Lutter pour la survie de mes pensées positives. Chasser le hamster qui spinne dans ma tête. Oui, je peux chuter. Je peux manquer d’oxygène et souffrir. Tomber. Me relever. Et tomber à nouveau. Mais je continue d’avancer. Parce que demain, derrière chaque montagne, le soleil se lève à nouveau. 

Révision 

Patrick Goulet est un créatif philanthrope. Depuis qu’il s’est lancé à son compte comme rédacteur publicitaire et web en 2006, il a toujours fait du bénévolat. Patrick est présentement administrateur économie libérale au CA du CLD de Québec et bénévole en communication pour Bénévoles d’Expertise.  Passionné par la créativité et l’entrepreneuriat, le brasseur d’idées aide les entreprises à mieux communiquer avec des mots et des idées de marque.

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