J’aime le "beau". Quand j’étais plus jeune on m’a souvent reproché d’être superficielle parce que j’aimais les belles choses et que je m’attardais à l’esthétique dans tout. 

 

Que voulez-vous, la beauté me rend heureuse. Suis-je pour autant superficielle? 

 

La beauté m’inspire. Je ne fais pas partie des personnes (que j’admire tant) qui peuvent entrer dans leur bulle n’importe où et travailler. Moi ma bulle je dois la créer! J'utilise l'environnement dans lequel je m'installe pour m'inspirer l'état d'esprit dans lequel je souhaite me plonger. J'imagine que mon esprit est capricieux! La mosaïque de cadres que j’ai assemblé sur les murs de mon bureau par exemple me donne envie d’y passer mes journées. Les couleurs me rendent créative! Si je dois réfléchir, la beauté des arbres me calme et m’aident à me concentrer. Si je doute, les lumières de la ville me redonne de l’audace. La beauté a ce genre de pouvoir extraordinaire.

 

La beauté est une façon de créer autour de nous un monde qui nous correspond. Je ne parle pas de marques de vêtements et de voiture haut de gamme ou encore de mensurations parfaites (ou devrais-je dire “à la mode”). 

 

La beauté c’est l’odeur du matin les premières fois qu’on dort la fenêtre ouverte. 

 

La beauté c’est le tableau parfait que font une couverte et un dessert maison par une journée froide et pluvieuse. 

 

La beauté c’est le visage d’une amie qui rit aux éclats par une belle journée ensoleillée et qui met notre stress en perspective. 

 

La beauté c’est tous les petits détails qui nous font sourire sans raison, qui nous font dire “Mon dieu que la vie est belle!”. On doit s’efforcer de s’en entourer parce que son seul rôle est d’alléger nos épaules et de nous nourrir en énergie positive. 

 

Il n’y a rien de superficiel dans la beauté. Il n’y a que des façons superficielles d’apprécier la beauté.

J'ai toujours eu une aversion marquée pour tout chemin conventionnel. Entre mes courtes études en mode et mes séjours en Chine et à Singapour, j'ai évolué à travers mes passions jusqu'à ma participation au programme Startup-Fuze qui m'a permis d'entreprendre le processus de démarrage de ma première entreprise. À 25 ans, je m'apprête à lancer MyMakeupBox.

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